Face à une conjoncture économique en progrès et à des vagues de recrutements en perspective, les entreprises ont tout intérêt à prendre conscience des leviers d’attraction et de fidélisation des cadres, et à agir pour ne pas voir partir leurs meilleurs talents à la concurrence.

De plus en plus, en matière de recrutement, le savoir-être des candidats est recherché comme le critère le plus important. Mais à quoi cette notion fait-elle référence au juste ? Quel est sa place lors du processus d’embauche par rapport aux autres compétences du futur salarié ?

Encore trop souvent bloquées dans des systèmes hiérarchiques archaïques, les fonctions managériales sont en crise dans de nombreuses entreprises. De fait, le management doit évoluer afin de refléter les réalités socio-économiques modernes. Cette évolution peut se caractériser sous trois formes.

Les scénarios du cycle de croissance

Le recrutement des cadres connaît une hausse certaine pour 2017, par rapport aux années précédentes. Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette croissance selon les experts. Les entreprises réalisent des bénéfices conséquents, permettant à des ménages d’avoir des revenus confortables. L’augmentation du PIB favorise d’ailleurs leur investissement dans le secteur immobilier.

Aujourd’hui la mondialisation est un aspect inéluctable de l’économie. Des technologies nouvelles apparaissent, faisant émerger de nouvelles cultures d’entreprises et des comportements individuels différents. Les conséquences de cette évolution se font sentir jusque dans les pratiques de recrutement.

Le sourcing comme processus de recrutement efficace pour les cadres

On retrouve derrière le terme anglo-saxon « sourcing », que l'on pourrait traduire par « identification », un processus dont l'objectif est d'identifier des personnes qui pourraient être candidates à un poste. D'après une étude de l'Apec, on note que l'offre d'emploi reste la première source de diffusion (avec 85% de postes proposés par le biais d'une offre d'emploi) et la plus efficace pour recruter.

Ce ne sont pas les élections présidentielles qui auront empêché les entreprises de se lancer dans le recrutement en ces premiers mois de 2017. A la faveur de la reprise, cette année devrait bénéficier d’un réel dynamisme. Les analystes estiment que le nombre d’embauches par rapport à 2016 devrait progresser jusqu’en 2019.