Recrutement : le savoir-être considéré en premier lieu

De plus en plus, en matière de recrutement, le savoir-être des candidats est recherché comme le critère le plus important. Mais à quoi cette notion fait-elle référence au juste ? Quel est sa place lors du processus d’embauche par rapport aux autres compétences du futur salarié ?

Quand le savoir-être prend le pas sur les diplômes

Fait pour le moins surprenant, les diplômes et les résultats scolaires présentés par un candidat au recruteur ont un impact moins important qu’on pourrait le penser. 9% des employeurs seulement mettent en avant le diplôme comme critère essentiel lors d’un recrutement. A contrario, le savoir-être est retenu par 82% d’entre eux. À une époque où les connaissances et les savoir-faire évoluent à une vitesse croissante, le savoir-être – autrement nommé savoir comportemental, intelligence comportementale, savoir relationnel ou encore soft skills – est devenu déterminant dans le choix d'un recruteur. Peu de dirigeants d'entreprises envisagent de transiger sur cette aptitude du candidat. On constate donc que la personnalité (choisie comme 1er critère par 80% des recruteurs), puis la motivation (66%), enfin le dynamisme (48%) sont les éléments les plus considérés lors d’une embauche.

Savoirs, savoir-faire, savoir-être : un tout indissociable

Le savoir-être n’est pas à opposer aux savoirs et au savoir-faire. Au contraire, ces notions forment un tout dans lequel les compétences théoriques (savoirs), les compétences opérationnelles (savoir-faire) et les compétences relationnelles (savoir-être) s’organisent et s’influencent mutuellement. Elles forment un triangle indissociable qui permettent à un salarié, quel que soit son niveau hiérarchique, d'offrir le meilleur de lui-même dans son environnement professionnel. Ainsi, la façon dont l’individu occupe son poste est directement associé à son savoir-être, à ses habitudes relationnelles, à son organisation personnelle, qui elles-mêmes rejaillissent sur les compétences et connaissances qu’il possède et capitalise, tout au long de ses emplois dans le monde du travail. Cette combinaison d’aptitudes offre le socle approprié pour une expérience professionnelle couronnée de succès.

L'évaluation du savoir-être lors d'un entretien

Le savoir-être, c'est l'ensemble des attitudes et comportements qui vont se manifester dans le contexte professionnel. Ceux-ci émanent directement des qualités personnelles et relationnelles de l’individu, et de sa capacité d’adaptation. Lors des entretiens, le recruteur va d’abord tenter de cerner la personnalité du candidat et son degré de motivation pour le poste. Puis il évaluera s’il est ouvert au changement : le salarié est-il capable de se remettre en cause ? Fait-il preuve d'autonomie ? Enfin, le futur salarié peut-il démontrer des valeurs morales appropriées à la culture d’entreprise ? Qu'en est-il de son sens des responsabilités, de son degré d'intégrité et de maturité ? Est-il apte à gérer le stress occasionné par une situation de crise ? Trouve-t-il avec aisance des solutions aux problèmes qui surviennent ? Ce sont tous ces traits de personnalité, ce « savoir-être » qui, en plus des diplômes et de l’expérience, vont dessiner aux yeux de l’employeur une attitude professionnelle et personnelle déterminante pour une intégration réussie en entreprise.

Sources :

Enquête réalisée par RegionsJob

Article paru sur le site PagePersonnel.fr

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